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Pourquoi aime-t-on tant détester Mark Zuckerberg ?

Rédigé par Solvay Lifelong Learning équipe éditoriale | 06/10/25 09:24

Dans le cadre de notre Executive Programme en Gestion de la Réputation (EPGR), nous aimons partir de cas très contemporains et médiatiques. Et aucun ne suscite autant de passion, de moqueries… et de débats que Mark Zuckerberg et Facebook.

Le geek devenu sociopathe hollywoodien

Tout commence avec l’image que la pop culture nous a donnée de Zuckerberg : le film Social Network le dépeint comme un sociopathe, mal aimé des filles, qui vole une idée pour devenir populaire et lancer Facebook. Cette caricature colle à la peau du fondateur, même aujourd’hui.

Mais derrière le scénario hollywoodien, il y a une réalité : Facebook et Zuckerberg font face à un flot constant de critiques : violation de la vie privée, manipulation de l’opinion, modération de contenus quasi inexistante… et plus récemment, le rôle du réseau social dans la propagation de discours haineux et de fake news.

L’humiliation publique et la réinvention de l’image

Tout bascule lorsque Zuckerberg doit se présenter devant le Congrès américain. Le résultat ? Une humiliation publique, des questions impossibles à esquiver et une réputation écornée aux yeux du monde.

Face à cette crise, Zuckerberg décide de travailler activement sur sa réputation. Il entreprend une transformation complète :

  • Création d’une fondation philanthropique
  • Mise en place de règles d’inclusion et de diversité
  • Gestion proactive de la modération des contenus
  • Entourage de conseillers “progressistes”
  • Et… un changement radical de look : fini le geek maladroit, place au gars cool, musclé et charismatique
 

Pour un moment, le plan fonctionne : l’image se renouvelle, les critiques se font moins virulentes, et Zuckerberg devient un exemple d’apprentissage par la crise.

 

Mais les bonnes intentions suffisent-elles?

Puis vient Trump. Zuckerberg retourne certaines de ses positions, ajustant ses valeurs au gré des enjeux politiques et des relations avec le pouvoir. Des propos masculinistes et un alignement opportuniste ravivent les critiques et rappellent que la gestion de la réputation est un exercice permanent et fragile.

 

 

Leçon clé: même les meilleures intentions peuvent être perçues comme opportunistes si elles ne sont pas cohérentes dans le temps. Et dans un monde hyperconnecté, chaque geste, chaque mot, chaque posture est scruté.

 

C’est exactement ce type d’analyse approfondie que propose l’Executive Programme en Gestion de la Réputation (EPGR). À travers des cas concrets et médiatisés comme celui de Zuckerberg, les participants :

  • analysent l’évolution de l’image d’une figure publique
  • comprennent comment réputation, communication et comportement personnel interagissent
  • décryptent l’impact des choix stratégiques sur la perception des parties prenantes
  • identifient les risques et opportunités dans la construction d’une image crédible

 

La cohorte 2025 démarre en novembre : une occasion unique d’acquérir les outils et réflexes pour anticiper et gérer les enjeux de réputation dans un monde en constante observation. Découvrez ici le programme en détails.